dimanche 21 juillet 2024

demoiselle Simone Le Forestier, de la maison des sires de la Foresterie et de Durcet (d'argent à la branche de houx de sinople liée d'azur)

 


IVe DEGRÉ Nicolas Turgot, écuyer, qui épousa demoiselle Simone Le Forestier, de la maison des sires de la Foresterie et de Durcet (d'argent à la branche de houx de sinople liée d'azur). De ce mariage vint un fils qui suit : Ve DEGRÉ Jean II Turgot, écuyer. Ce seigneur rendit de grands services au roi Charles VII, tout particulièrement au siège de Compiègne où il combattait sous les ordres du comte de Vendôme. Il se distingua tellement à cette action, qu'il fut armé chevalier sur le champ de bataille. En 1445, il épousa demoiselle Philippine Bertrand, fille et unique héritière de messire Gilles Bertrand, seigneur des Tourailles (commune située canton d'athis, dans l'orne), et de dame Guillemette de Neufville. Ce fief des Tourailles, qui devait ainsi devenir un des principaux apanages de la famille Turgot, était un plein fief de haubert et relevait de la seigneurie de la Carneille envers laquelle il était tenu à quinze livres de rentes. Le château, qui existe encore en partie, était ceinturé de tours et entouré de douves pleines d'eau. C'est un intéressant spécimen de l'architecture militaire du moyen-âge qui est venu jusqu'à nous. La demoiselle Philippine Bertrand étant la dernière héritière de sa race, il fut convenu dans le contrat de mariage, que Jean Turgot devrait relever et porter les armes du fief des Tourailles dont il devenait le seigneur. Une plaque de cheminée du château rappelle ce fait. Elle porte les armes des deux familles et, en pointe de cet écusson ainsi formé, deux mains jointes en signe d'alliance indissoluble.


GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE TURGOT de la maison des sires de la Carneille, héritière de la terre et du château du Haniel Saint-Etienne. Il n'eut pas de postérité et par suite le Hamel-Saint-Etienne retourna à la maison de Saint-Borner. 5 Jean Turgot, prêtre, docteur en théologie, Prieur et doyen de Briouze. VIe DEGRÉ Pierre Turgot, écuyer, seigneur des Tourailles, épousa noble demoiselle Isabeau du But de Saint-Aubin, fille du seigneur du But et de Cons (d'argent à trois fasces d'azur, une bande de gueules brochant sur le tout). Ils eurent trois fils qui firent partage de la succession paternelle le 1er mars 1509 : 1 Guillaume Turgot, qui suit. 2 Jean III Turgot, mort en 1518, prêtre, curé des Tourailles sur la présentation de son frère, prieur du prieuré du Plessis-Grimoult. 3 Christophe Turgot, écuyer, sieur de la Poterie, épousa demoiselle Marie Bain, dame et vicomtesse de Condé-sur- Noireau. Il eut comme enfants : a) Joachim Turgot, écuyer, sieur de la Poterie. Cette terre était un huitième de fief de haubert sous la mouvance de la seigneurie de Condé. Il n'eut pas de postérité. b) Charles Turgot, aussi sieur de la Poterie, non marié. c) Charles Turgot, sieur de Champabou et de la Poterie après ses frères en Il épousa demoiselle Louise d'ouesy de* Gouvets, fille de Guillaume et de Jeanne du Buisson. Sans postérité. d) Gilles Turgot, sieur des Planches. é) Léonard Turgot, sieur de la Fouquerie, épousa demoiselle Françoise Le. Forestier. Il n'eut pas non plus de descendance connue de nous. VIIe DEGRÉ Guillaume Turgot, écuyer, seigneur des Tourailles et de' la Selle-en Champavie, épousa en 1508 demoiselle Jeanne Le Verrier (d'argent à la hure de sanglier de sable défendue de même), fille de Jean Le Verrier, chevalier, seigneur de Crévecoeur, de Lougé et du Repas, gouverneur de Falaise, et soeur du baron de Vassy. C'est à lui que la tradition attribue vingt-quatre garçons sans compter les filles. Nous ne connaissons pas les noms de tous ces enfants L'année 1927 ramenait le deuxième centenaire de la naissance de l'un des plus illustres enfants de la Normandie. C'est, en effet, le 10 mai 1727 que naquit, sous le règne de Louis XV le Bien-Aimé, celui qui devait être l'un des plus illustres ministres de l'ancienne Monarchie, Anne-Robert- JacqUes Turgot, marquis de Laune, Ministre d'etat et Contrôleur général des Financés sous Louis XVI. Il nous a paru opportun de rappeler à l'occasion de ce bi-centenaire, l'histoire d'une famille, qui sans être spécifiquement ornaise quoiqu'elle ait possédé de nombreux et importants fiefs dans notre département ' a rendu des services éminents à ses Princes et à l'etat dans l'armée, dans l'eglise, dans la magistrature, dans la diplomatie et dans le gouvernement du royaume. ORIGINES Les Turgot étaient vraiment Normands, et, Normands dans le vrai sens du mot. On peut même avancer qu'ils étaient d'origine Scandinave comme Rollon et ses compagnons avec qui ils avaient très vraisemblablement passé la nier. S'il faut en croire la Biographie Universelle de Michaud, l'ancienneté de cette famille serait telle qu'elle compterait parmi ses aïeux le roi Tcgut, qui aurait régné sur le Danemark plus de mille ans avant notre ère. Elle aurait compté aussi comme illustrations saint Turgot, premier ministre du roi d'ecosse Malcolm III, qui aurait conquis de son vivant une " grande réputation pat on savoir, son éloquence et ses vertus. 93 66 GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE TURGOT -- D'après une tradition moins ancienne et sans doute plus authentique, une branche de cette famille aurait passé sur le continent au temps des Croisades et se serait installée en Bretagne Société historique et archéologique de l'orne. Bulletin (Société historique et archéologique de l'orne). 1929